À la nuit tombée
Installation vidéo :
Nombre de moniteurs variable en fonction de l’espace
Ici : 2 images blancs, 1 image bleu, 1 texte clignotant, une photographie
édition
A5 fermée
4pages
500 exemplaires
Impression laser,
Papier trophée Clairefontaine bleu turquoise 160g
Créations sonores :
Enregistrement voix Romain Audoynaud en studio sur fond sonore de Pierre Joseff
Drone Pierre Joseff
À la tombée de la nuit est une installation vidéo sur un moment précis, celui de la tombée de la nuit où les objets s’assombrissent, noircissent.
Celui où certaines peurs se réveillent.
Nous jouons avec les images fixes, photographie et images colorées.
Montrées sur des moniteurs analogiques, la photo, et les images bleue et blanche, se mettent en mouvement, elles clignotent rapidement, vibrent.
Au fond, un texte « Il n’y avait qu’un sable noirci », apparaît et disparaît.
Un premier son est un drone de musique électronique et ne diffuse que des basses, rythmant l’ensemble de la pièce, au tempo d’un pas ou d’une respiration lente.
De l’autre côté de la pièce, un chant avec une voix d’homme, annonce les jours passés « Jusqu’au quatrième jour complet », une recherche absurde de la lumière...
Dans le tout semble résister quelque chose de l’ordre de l’erreur, l‘écran bleu est celui de l’ordinateur quand il ne fonctionne plus, les vidéos sont à peine mobiles, comme des images fantômes, sur ces vieux écrans, des bugs apparaissent, une couleur rose entre dans le bleu comme un glitch, des pointillés blancs s’immiscent en haut du texte.
Quelque chose est perturbé, défaillant, quelque chose ne va plus.